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EFA- 03-04/11/2025- 50 ans de l’EHESS et les sciences sociales en Grèce

50 ans de l’EHESS et les sciences sociales en Grèce 

Journées d’études les 3 et 4 novembre 2025 à Athènes

Amphithéâtre « Alkis Argyriadis », bâtiment central, UNCA (30, rue Panepistimiou)

L’École des hautes études en sciences sociales célèbre cette année son cinquantième anniversaire. Héritière de la 6e Section de l’École pratique des hautes études, créée en 1947, elle fut établie par Lucien Febvre, Fernand Braudel et Charles Morazé en tant qu’institution novatrice de recherche et d’enseignement des sciences sociales.
Les affinités entre la communauté scientifique grecque et de l‘EHESS sont multiples. Des centaines de scientifiques grecs et grecques, qui occupaient et occupent toujours des postes dans des
universités, des centres de recherches et des fondations culturelles, ont été formés en sciences sociales à l’EHESS, décrochant un diplôme, un DEA ou un master, tandis que plus de 200 universitaires et chercheurs grec.ques y ont soutenu leur thèse de doctorat. En outre, plusieurs ouvrages de figures emblématiques de l’École (R. Barthes, P. Bourdieu, F. Braudel, J. Derrida, M. Godelier, Fr. Hartog, C. Castoriadis, M. Kundera, J. Le Goff, Cl. Lévi­Strauss, J. Revel, J.­P. Vernant, P. Vidal­Naquet et al.) ont été traduits et débattus en Grèce, en nourrissant les sciences sociales.
Les journées d’études, en forme bilingue, seront l’occasion de discuter l’histoire grecque de l’EHESS, des coopérations franco­grecques dans le domaine de la recherche, de l’enseignement et
de l’édition, ainsi que d’explorer les perspectives qui s’ouvrent pour les sciences sociales. L’objectif de cette rencontre est de mettre en évidence et d’enrichir la recherche interdisciplinaire et
transnationale des sciences sociales.

Entrée libre | Traduction simultanée

Sous le haut patronage de l’Université nationale et capodistrienne d’Athènes (UNCA).
En partenariat avec l’Université Panteion, l’Institut de recherches historiques de la Fondation nationale de la recherche scientifique (IRH/FNRS), l’Institut d’études méditerranéennes de la Fondation de recherche et de technologie (IEM/FRT) et de l’École française d’Athènes (EFA).
Avec le soutien de l’Ambassade de France en Grèce, de l’Institut français de Grèce et de la Fondation hellénique du livre et de la culture.

Yπό την αιγίδα του Εθνικού και Καποδιστριακού Πανεπιστημίου Αθηνών (ΕΚΠΑ).
Σε συνεργασία με το Πάντειο Πανεπιστήμιο, το Ινστιτούτο Ιστορικών Ερευνών του Εθνικού Ιδρύματος Ερευνών (ΙΙΕ/ΕΙΕ), το Ινστιτούτο Μεσογειακών Σπουδών του Ιδρύματος Tεχνολογίας και ‘Eρευνας (ΙΜΣ/ΙTΕ) και την Γαλλική Σχολή Αθηνών (EFA).
Με την ευγενική υποστήριξη της Πρεσβείας της Γαλλίας στην Ελλάδα, του Γαλλικού Ινστιτούτου Ελλάδος και του Ελληνικού Ιδρύματος Βιβλίου και Πολιτισμού.

PROGRAMME :
Lundi 3 novembre
10h | Allocutions d’ouverture

PREMIÈRE SESSION

10h30 | Romain Huret, président de l’EHESS :
Temps long, temps court d’une institution.
L’EHESS et la Grèce

10h50 | Pierre Judet de la Combe, EHESS :
Une École de l’imprévisibilité et donc de la liberté

11h10 | Nicolas Manitakis et Marie-Elisabeth Mitsou :
L’EHESS et les sciences sociales en Grèce

11h30 | Présences emblématiques :
Fernand Braudel par Maurice Aymard,
Cornelius Castoriadis par Stella Manet,
Maurice Godelier par André Notaras, Serge
Moscovici par Stamos Papastamou, Marie-Elisabeth Handman par Fotini Tsibiridou et Mary Leontsini. Modération : Pierre­-Antoine
Fabre

13h | Pause déjeuner

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Séminaire Genre, politique et mémoire : le cas de la Turquie contemporaine

La première séance du séminaire UE147 – Genre, politique et mémoire : le cas de la Turquie contemporaine aura lieu le 6 novembre 2025 à 14:30 dans la salle A602, EHESS, 2 cours des Humanités 93300, Aubervilliers.

Prenant comme point de départ les fondamentaux de la recherche située : située à la fois au sein d’une réflexion sur les aires culturelles, interrogeant les limites des transfères conceptuels, les positionnements des chercheur·es, et les logiques de dissémination dans les arènes savantes. Le séminaire se trouve à cheval entre plusieurs disciplines (histoire, sciences politiques, sociologie et anthropologie) et interroge par un prisme genré la politique autoritaire et les dynamiques mémorielles depuis la deuxième moitié du XXe siècle jusqu’à nos jours en Turquie, dans les espaces kurdes, et dans les diasporas.

Le descriptif est disponible ici : https://enseignements.ehess.fr/2025-2026/ue/147      

Le séminaire aura lieu les 1er et 3e jeudis du mois de 14:30 à 16:30 dans la salle A602, EHESS, 2 cours des Humanités 93300, Aubervilliers.

Le séminaire a pour point de départ les fondamentaux de la recherche située : située à la fois au sein d’une réflexion sur les aires culturelles, interrogeant les limites des tranfers conceptuels, les positionnements des chercheur·es, et les logiques de dissémination dans les arènes savantes. Le séminaire se trouve à cheval entre plusieurs disciplines (histoire, sciences politiques, sociologie et anthropologie) et interroge par un prisme genré la politique autoritaire et les dynamiques mémorielles depuis la deuxième moitié du XXe siècle jusqu’à nos jours en Turquie, dans les espaces kurdes, et dans les diasporas. Une réflexion conceptuelle s’articule à une attention particulière à l’agentivité et aux trajectoires des acteurs.

Le séminaire vise à offrir une plateforme de discussion autour de la recherche à la fois classique et récente en matière du genre. Trois modules ponctuent l’année du séminaire 2025-2026 : l’engagement féminin dans la politique kurde ; les enjeux mémoriels liés aux mouvements sociaux révolutionnaires des années 1960 et 1970s ; et un module coconstruit avec les participantes et participants articulé autour de leurs intérêts scientifiques.

Un atelier de mi-parcours est prévu autour des principaux thèmes et concepts traités. Hormis la participation active à cette demi-journée (exposé oral), les participant·es souhaitant valider le séminaire auront également un papier de recherche de 7 à 10 pages maximum à rendre pour fin mai 2026. Ce papier articulera les intérêts scientifiques particuliers avec les problématiques abordés en séminaire.

Programme des séances : 

Séance 1 – 6 novembre 2025 Régimes mémoriels, le « boom » mémoriel et la Turquie
Lucie Drechselová

Séance 2 – 20 novembre 2025 Les temps de la mémoire
Lucie Drechselová

Séance 3 – 4 décembre 2025 Unsettled Records (séance en anglais)
Invitée : Yeşim Yaprak Yıldız (Lecturer, Department of Sociology, Goldsmiths, Londres): “Unsettled
Records: The Archive, State Violence, and the Making (and Unmaking) of Truth in Turkey”

Séance 4 – 18 décembre 2025 Art, gente et la mémoire du militantisme
Invitée : Althéa Karadağ (thèse en cours, INALCO) « La mémoire de l’emprisonnement politique des
artistes en Turquie : le cas de Gülsün Karamustafa »

Séance 5 – 15 janvier 2026 Genre et générations politiques
Invitée : Demet Lüküslü (Professeure de sociologie, Université de Yeditepe, Istanbul) : « Le genre de
la génération 1968 en Turquie : le discours masculin du mouvement de jeunesse »

Séance 6 – 5 février 2026 Mémoires la répression
Invitée : Jeanne Lena (thèse en cours à l’INALCO) : « Prisonnier/prisonnières politiques au prisme du
genre »

Séance 7 – 19 février 2026 Mémoires des luttes et des sorties des luttes
Invité : Ümit Doğan (thèse en cours, Paris 1) : « Quitter la lutte, refaire sa vie : genre et
désengagement militant dans l’exil »

Séance 8 – 5 mars 2026 Récits de soi et autobiographies féminines
Lucie Drechselová

Séance 9 – 19 mars 2026 Mémoires de la répression, tabous, silences, voix
Lucie Drechselová

Séance 10 – 2 avril 2026 Mémoires des luttes, approches comparées (séance en anglais)
Invitée (à confirmer) : Sevil Çakır, (Research Associate, Georg-August-Universität, Göttingen): “The
radicalization of the left in Turkey and Iran in the 1970s and a comparative analysis of activist
women’s experiences”

Séance 11 – 16 avril 2026 Mémoires des luttes, espace diasporique (séance en anglais)
Invité : Can Haldunbilen (thèse en cours en cotutelle entre l’Université de Basel et CERI, Paris) :
« Militancy in Exile, Tracking the Diverse Trajectories of Political Migrants from Turkey »

Séance 12 – 7 mai 2026 Mémoires des luttes, espaces kurdes
Invitée : Marion Dualé (thèse en cours à l’EHESS) : « Rojava, portraits de femmes en politique : kadro,
mediactivistes et artistes engagées, entre continuité de la cause kurde et dépassement dans le
féminisme »

JE 10/10/2025 : Épistémologies féministes et études aréales

programme de recherche intersciplinaire (PRI) Sciences sociales et le monde

10.10.2025

École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Aubervilliers. Salle/room 00.30 – rez-de-chaussée/ground
floor, Campus Condorcet Bâtiment Recherche Sud, 5 Cours
des Humanités, 93300 Aubervilliers, France

Équipe organisatrice/Organizing team:
Lucie Drechselová (EHESS-CETOBaC)
Fabio Giomi (CNRS-CETOBaC)
Camila Pastor (CIDE, Mexico)

Programme de la journée /
Workshop Program

9:00 Mots de bienvenue par l’équipe organisatrice / Welcome by the
organizers

9:30 Keynote Lecture:
Decolonizing Research/Politicizing Ethics: Learning from the Indigenous
Turn
Lila Abu-Lughod (Anthropology, Columbia University)

10:30-10:45 Pause café / Coffee break

10:45-12:45 Panel 1. Les Études Aréales Depuis les Féminismes / Area
Studies under Feminist Eyes
Chair and discussant: Capucine Boidin (Institut des Hautes Études de
l’Amérique Latine, Sorbonne Nouvelle)
“Situated in Difference: Intersectionality, Relationality, and Feminist
Knowledge in the Field”
Yeliz Kendir (Çankırı Karatekin University, Turkey)
“Dialogical Border Thinking: Feminist critiques across borders between
Central and Eastern Europe and Africa”
Zuzana Uhde (Czech Academy of Sciences, Institute of Sociology)
“What to Make of Contradictions? Reflexions on a Situated Ethnography
in Morocco”
Yasmine Berriane (CNRS, Centre Maurice Halbwachs, Paris)

12 :45-14:30 Pause déjeuner / Lunch break

14:30 -15:30 Panel 2. Articulations Optimistes d’Éthiques Situées :
Devenir Avec et Technologies Frugales / Optimist Articulations of
Situated Ethics: Becoming With and Frugal Technologies
Chair and discussant: Camila Pastor (Division d’Histoire, Centro de
Investigación y Docencia Económicas, Mexico)
“Les savoirs situés dans les études critiques féministes de l’Intelligence
Artificielle”
Amaranta López (Philosophie, EHESS)
“Provincialiser la philosophie : réflexions sur la philosophie comme
études aréales”
Hye Young Kim (Philosophie, École Normale Supérieure)

15:30-15:45 Pause café / Coffee break
15:45-16:45 Panel 3. Archives of Possibility: Queering Gender Through

Visual Histories / Archives des Possibles: Queering le Genre par des
Histoires Visuelles
Chair and discussant: Jules Falquet (Philosophie, Paris 8)
“Joyland ou l’empowerment d’une femme khusra/trans au Pakistan”
Corinne Fortier (CNRS – Laboratoire d’anthropologie sociale – LAS)
“Feminist Mediations: Artistic Knowledges in the Vernacular Context”
Karolina Majewska-Güde (Institute of Art History, University of Warsaw)

16:30-16:45 Pause café / Coffee break

17:00-18:00 Table ronde / Round Table : Pratiques féministes, pratiques
intellectuelles, pratiques éditoriales. Conversation avec les membres du
comité de rédaction de Clio. Femmes, genre histoire autour du numéro
Clio a trente ans! | Feminist Practice, Intellectual Practice, Editorial
Practice. Conversations with the Editorial Board of Clio. Femmes, genre
histoire on the special issue Clio is thirty years old!
(français / in French)

Avec Capucine Boidin (IHEAL, Sorbonne Nouvelle) et Fabio Giomi (CNRS, CETOBaC)

18:00-20:00 Cocktail de clôture / Closing cocktail
Espace de convivialité Faculty Club, Campus Condorcet, 1 cours des
Humanités – 93322 Aubervilliers

Working languages are French and English; participants will present in
the language of their talk title.

Appel à contributions/Call for Papers Workshop : JE Épistémologies féministes et « études aréales », PRI Sciences sociales et le monde

 

“privilege of the partial perspective”?
On feminist epistemologies and “area studies”

October 10, 2025, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Aubervilliers

The workshop will be held in English and French. Submissions should include a 500word abstract as well as a short bio, in English or French, to be emailed to the following three members of the organizing team before June 30, 2025:
Dimitra Douskos: dimitra.douskos@wanadoo.fr

Lucie Drechselová: lucie.drechselova@ehess.fr

Camila Pastor: camila.pastor@cide.edu

The authors of selected submissions will be notified before mid-July. Limited funds are available to support travel to participate in the workshop in particular for early career scholars.

Donna Haraway’s essay on “the science question in feminism” became a reference as soon as it was published, in 1988, through its call to dislodge a supposedly disembodied and omniscient epistemic viewpoint, a patriarchal “God’s trick”, ideally set above contingencies and capable of seeing through materialities. It argued for replacing this paradigm “tied to militarism, capitalism, colonialism and male supremacy” by something different than its relativist flip side, the erstwhile discourse
theories: a necessarily corporeal and thereby positioned, one-sided and partial “feminist objectivity”, one that leaves purportedly universal or relativist science behind to the benefit of the advent of “situated knowledges”. Such knowledges would be revolutionary, insofar as they might at last challenge the long incontestable masculine
monopoly on science.
A travelling concept par excellence, a notion that can leave much of its body, its soul, or both of them behind without entirely dissolving in the hands of other disciplines, temporalities, geographies and power differentials, the term “situated knowledges” did noticeably well, in contexts strongly marked by feminism. Or less so. In this workshop,
we set out to explore its numerous and diverse “contact zones” with other scholarly worlds also engaged in the epistemic challenges of producing “situated knowledges”.
Nearly forty years after the publication of this essay, we wonder whether there is any sort of common ground between “the privilege of partial perspective” and the paradigm of so called “area studies”. Do the latter’s aspirations to spatial neutralisation elide the feminist concerns with finitude, corporeality, situated difference, and inequity at the
heart of the concept’s formulation? Or do they hold their own, stand their ground, find a place? How do scholars working on the geographical, sexual or gendered margins see it?

For the 2025 workshop of the EHESS Interdisciplinary Research Program Social
Sciences and the World, we invite a collective discussion on questions such as:
1. Situated knowledges as an epistemological tool: usage, scope, limits
The concept of situated knowledges deeply marked western feminist
epistemologies, but does it have a history in area studies debates? What do scholars with research defined by a geographical location other than Euro-American « centers » and for whom gender constitutes a fundamental category of analysis think of the encounter of a militant concept and a long-established problematic category? Do they notice it? Are situated knowledges explicitly mobilized and what epistemological reconfigurations do they undergo and/or imply in different contexts?

2. Circulation of concepts: translating for the South, from the South?
Concepts need mediation to circulate, and their contours are shaped by
linguistic and theoretical translations – too often into or from English in north Atlantic academic circuits. Which languages and concepts emerge when one “South” looks at another “South”, de-centering earlier legitimating circuits and the cardinal role of the English language? Which are the intended and actual audiences and routes of circulation of such knowledges? Do they find their way into research agendas privileging inter-areal formations, such as transregional studies, connected histories or mobility studies?

3. “Situated” feminist approaches and epistemic injustice
When trying to think over epistemic parallels and gaps between area studies and situated knowledges one cannot help wondering whether partial perspective is a privilege, as Donna Haraway claimed, or perhaps also still a form of confinement. How do researchers bridge the gap between the extraterritoriality of their institutional affiliation and their field location? How does it shape the understanding of their work by their academic and lay publics, and the subjects discussed and represented by research? Is it really different from Haraway’s “God’s trick” and is there an institutional career impact of the situated position?

4. Feminist studies, secularisms and religious contexts
How does feminist research on confessional contexts and practices successfully engage (or not) with a concept with a significant secular
genealogy? Noted publications show that there is room for feminist scholarship in clusters that bring together in their questioning the compatibility of spirituality, religious normativity and secular analytic frameworks. But how do feminist concepts and science-making travel within such lay-and-religious assemblages? Which strategies do scholars mobilize to achieve this?

5. Fictions, arts and the production of situated knowledges
Works of fiction – visual, literary or performative – can extend, displace or contest the production of scholarly knowledge. When does artistic/fictional production “complete” the blind spots of scientific discourse? Can one consider such work as forms of situated knowledges in their own right?

 

« Trajectoires de saints, néo-martyrs et héros. Lieux de culte, lieux héroïques et de souffrance : enjeux de société »

Journée d’étude

« Trajectoires de saints, néo-martyrs et héros. Lieux de culte, lieux héroïques et de souffrance : enjeux de société »

EHESS, Paris, 2 juin 2025, 09h00 – 17h30

Programme de la journée d’études : Trajectoires de saints, néo-martyrs et héros. Lieux de culte, lieux héroïques et de souffrance : enjeux de société

Podcast Dans le bain de la recherche. Echos d’une enquête sur les bains publics de Velingrad (Bulgarie)

Dans le bain de la recherche. Echos d’une enquête sur les bains publics de Velingrad (Bulgarie)

En 2022 et 2023, six chercheurs français et bulgares – Miladina Monova, Ivo Strahilov, Meglena Zlatkova, Raphaëlle Segond, Marina Chauliac et Olivier Givre – , se retrouvent autour d’un projet sur le thermalisme. Leur objectif: comparer les enjeux et les pratiques liés à l’eau thermale dans les villes de Vichy, en France et de Velingrad, en Bulgarie. Ce podcast retrace l’une de leurs enquêtes de terrain.

Une enquête réalisée dans le cadre du projet Euwaters (PHC Rila).

Un podcast réalisé par Marina Chauliac et Olivier Givre et produit par l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

***

Dans le bain de la recherche. Echos d’une enquête sur les bains publics de Velingrad (Bulgarie)

In 2022 and 2023, six French and Bulgarian researchers – Miladina Monova, Ivo Strahilov, Meglena Zlatkova, Raphaëlle Segond, Marina Chauliac, Olivier Givre –  gather around a project on thermal waters. Their goal: compare the practices and stakes connected to thermal waters in Vichy (France) and Velingrad (Bulgaria). This podcast is based on one if their fieldwork experience.

Conducted in the frame of Euwaters project (PHC Rila).

Directed by Marina Chauliac and Olivier Givre, and produced by the Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales.

Jitka Malečková invitée au CETOBaC du 4 novembre au 2 décembre 2024

Jitka Malečková (Université Charles – Prague) est accueillie au CETOBaC du 4 novembre au 2 décembre 2024 par Lucie Drechselová dans le cadre du programme Professeurs invités de l’EHESS. À ce titre, elle donnera quatre conférences.

Programme de conférences :

JEUDI 7 NOVEMBRE | 14H30-16H30

Images of women in the construction of national history: A comparative perspective

  • Dans le cadre du séminaire « Genre et politique en Turquie et dans les espaces kurdes : mouvements sociaux, partis politiques, enjeux mémoriels » animé par Lucie Drechselová et Hande Gülen
  • Salle A515 • Bâtiment de l’EHESS – 2 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers

MERCREDI 13 NOVEMBRE | 14H30-16H30

Atelier de recherche et méthodes: A Czech female physician in the 1920s’ Middle East: Reflection on research approaches

  • Atelier du PRI « Sciences sociales et le monde », modéré par Lucie Drechselová
  • Salle A602 • Bâtiment de l’EHESS – 2 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers

MARDI 26 NOVEMBRE | 10H30-12H30

Late Ottoman men and women writing on the Arab provinces of the Empire: An Ottoman version of Orientalism?

  • Dans le cadre du séminaire « Expériences de l’espace, espaces de l’expérience dans les sociétés (post-)ottomanes » animé par Nathalie Clayer et Andreas Giudi
  • Salle A602 • Bâtiment de l’EHESS – 2 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers

JEUDI 28 NOVEMBRE | 9H30-12H30

Czech Men and Czech Women in Bosnia-Herzegovina: Civilizing the Slavic Muslims

  • Dans le cadre du séminaire « Genre, corps, sexualité au prisme des savoirs situés » animé par Dimitra Douskos, Lucie Drechselová et Camila Pastor
  • Salle A602 • Bâtiment de l’EHESS – 2 cours des Humanités, 93300 Aubervilliers
 

Séminaire : Territoires et trajectoires du religieux en Europe du Sud-Est, XVIIIe- XXe siècle. Lieux partagés, transformés, saccagés, reconstruits. Lieux du culte et de ses appropriations

Catherine Horel (CETOBaC) et Galia Valtchinova (Université Toulouse-Jean Jaurès & CETOBaC)

Campus Condorcet. Bâtiment de l’EHESS. Salle A602. 2 cours des Humanités. 93300 Aubervilliers.
2nd semestre, lundi 14:30-17:30
Du 17 février 2025 au 12 mai 2025

Le séminaire de cette année s’articule autour du territoire au sens large et du bâti religieux. Les vicissitudes géopolitiques qui ont affecté le Sud-ESt européen depuis l’époque moderne ont entraîné de considérables variations des lieux de culte : abandon, destruction et relocalisation dus aux conflits, interdictions et pratiques clandestines, renouveau et reconstructions, apparitions de lieux « alternatifs ». En contrepartie se sont aussi développées des dynamiques de partage des espaces et des logiques transfrontalières et transnationales, notamment dans le cas des pèlerinages sur le long terme mais également et surtout dans le contexte postcommuniste.
Selon les changements de régime de territorialité, le lieu change de
souveraineté ou bien se trouve repositionné du centre vers la périphérie ou vice-versa. On transporte ainsi une église, un monastère, ainsi que les reliques des saints/monarques qui y sont vénérées. Ceci est particulièrement notable dans les exemples serbe et bulgare. Le langage associé au lieu traduit ces bouleversements et l’on parle de « nouvelle Jérusalem ». Le pouvoir investit et transforme (travestit) les bâtiments, et en crée d’autres à son image. Il peut aussi avoir intérêt à maintenir une ou des pratiques minoritaires, voire à les encourager si elles lui garantissent le contrôle sur un territoire contesté. Le pèlerinage ou la dévotion à certains lieux contribue au discours national : les sépultures royales sont érigées en églises laïques, et il en est de même des mausolées des dirigeants communistes.
Le paysage rural et urbain nous permet de traiter de la visibilité du culte et des groupes qu’il rassemble. Dans les villes multiethniques et multiconfessionnelles, les édifices religieux contribuent à la définition identitaire et peuvent générer alternativement la cohabitation pacifique ou bien le conflit. Leur destruction par « les autres » produit des traces, des lieux « fantômes » qui continuent à vivre dans la mémoire (on pense ici aux synagogues en général et Thessalonique en particulier).